Le groupe immobilier Redman est partenaire de notre seconde édition des Rencontres du vélo et des mobilités douces. La directrice générale adjointe, Sophie Rosso, nous détaille ce que Redman attend de l’événement et sur quels plans le groupe va intervenir.
Quelles sont les actions que Redman mène au quotidien pour favoriser la mobilité douce ?
Sophie Rosso : Notre activité principale est la promotion immobilière. Aujourd’hui, il est impensable de réfléchir à des actions de promotion sans penser à la façon dont les gens vont s’y rendre, car cela constitue une grosse part du bilan carbone. On pense souvent à l’acte de construire, mais on oublie les usages induits, c’est-à-dire la façon dont les gens vont utiliser le bâtiment. En tant que promoteur, nous considérons qu’il est de notre responsabilité de réfléchir à comment intégrer mieux le vélo, et plus globalement les mobilités douces, dans nos opérations. Ce peut être, par exemple, en installant des garages à vélo.
Sophie Rosso interviendra lors de la table-ronde consacré à l’urbanisme cyclable programmée à 10h30. Consultez ici le programme de la journée.
Pourquoi avoir accepté d’être présents lors des Rencontres du vélo et des mobilités douces, jeudi 25 mai ?
S.R. : Nous trouvons que c’est une super initiative. On a loupé le coche l’an dernier mais nous sommes très contents de participer à cette édition ! C’est très bien pour réunir tout le monde, dans un contexte d’urgence climatique. Pour nous, en tant que promoteur, nous pouvons choisir de favoriser les mobilités douces dans nos actions, mais si nous ne sommes pas accompagnés par les collectivités publiques, au travers d’un plan vélo ambitieux, nous allons construire des garages à vélo vides …
En quoi consiste l’atelier que Redman organise à l’occasion des Rencontres ?
S.R. : Il s’agit d’un atelier de « design fiction » organisé en partenariat avec l’école La Plateforme. Il porte sur un cas concret, à savoir une de nos opérations immobilières à destination des étudiants. Or, l’aménageur, Euroméditerranée, a fait le choix de ne pas installer de parking. C’est très bien, mais il faut prévoir des alternatives, sinon cela va se traduire par des mauvais comportements. La vingtaine d’étudiants participants devront se projeter en 2027, un an après la livraison de l’opération, pour imaginer des solutions de mobilités sur cette opération.
Ce n’est pas un atelier grand public. Nous avons volontairement restreint à des étudiants, qui sont les destinataires de l’opération, qui vont plancher là dessus pendant deux heures et demi. Ces idées seront proposées à notre client, Omnes. On ouvre tous les possibles, mais il faudra voir ce qui est faisable ou pas.
Liens utiles :
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