L’été qui s’achève à peine nous a rappelé à quel point l’enjeu climatique doit conduire notre action collective au service d’une vie plus juste et plus verte.
 
Dans les villes du monde entier, le vélo et les mobilités douces s’installent durablement, amenant avec elles de nombreux avantages : une meilleure santé, un air moins pollué, des axes urbains moins fréquentés.
 
A Marseille, nous savons combien il est utile et nécessaire de mener des politiques publiques en faveur de leur développement ; bien sûr, le chemin à parcourir reste long dans une ville comme la nôtre. Nos infrastructures routières sont pensées pour les voitures, et les drames qui ont secoué notre ville nous rappellent que la pratique du vélo est souvent dangereuse dans ces conditions.
 
C’est une révolution dans notre manière d’appréhender l’espace public qu’il nous faut réaliser pour remettre le vélo au centre de nos mobilités, en triplant le nombre de pistes cyclables séparées des routes et des trottoirs, en implantant partout des parcs de stationnement sécurisés et équipés, notamment pour les vélos électriques, et une signalisation repensée pour les cyclistes.
 
Alors que s’ouvrent à Marseille les rencontres du vélo et des mobilités douces, j’appelle les collectivités dont c’est la responsabilité à agir rapidement et efficacement ; Marseille se tient prête pour accompagner cette transition importante. J’espère que ces rencontres seront l’occasion d’évoquer ensemble des pistes pour l’avenir.
 
Benoît Payan, Maire de Marseille